PLAN LOCAL DE MOBILITÉ

  • Ce Plan Local de Mobilité est élaboré en concerattion avec les acteurs du territoire via la mobilisation de différentes instances : 

    • Panel citoyen de la mobilité
    • Le comité des partenaires (page à venir)
    • Le groupe de travail thématique (page à venir)
    • Le séminaire des 32 maires du territoire (page à venir)

    La communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées, autorité organisatrice de la mobilité locale, a la charge de développer les services et l'offre en matière de mobilité active (piétons, vélos, etc.), partagée (covoiturage et autopartage) et solidaire.

    Des compétences qu'elle entend organiser à travers son Plan Local de Mobilité. Avant tout de chose, un grand diagnostic de la mobilité a été conduit de septembre à décembre 2023 afin de comprendre les logiques de déplacement (pôle générateur de déplacements, flux majoritaires, etc.), les services de transports existants et l'état de l'offre mais aussi les attentes et besoins des usagers au travers d'une grande enquête. 

     

    Ci-dessous, prenez connaissance de ce diagnostic et des résultats de l'enquête.

     

    Suite à ce diagnostic

     

    Sur la base de ce diagnostic et des enjeux qu’il a permis d’identifier pour le territoire, la communauté de communes va désormais s’atteler à arrêter une stratégie en identifiant des objectifs partagés pour les prochaines années puis en déclinant un ensemble d’actions concrètes pour les atteindre.

    Cette démarche stratégique, qui vise à développer des mobilités plus vertueuses (moins carbonées, plus économiques, plus solidaires), se veut participative, comme à la demande des élus de l’intercommunalité. En effet, la mobilité est une composante de la vie quotidienne et un préalable à nos activités quotidiennes et vitales : se nourrir, se former, travailler, se sociabiliser, se divertir. Et si chacun y a donc recourt à plusieurs reprises lors de la journée, tous ne la vivent pas de la même manière, en raison de contraintes ou difficultés qui peuvent varier (l’âge, le lieu de vie, les habitudes, la composition familiale, etc.).

    Il est donc indispensable d’associer, à la construction du Plan Local de Mobilité, les acteurs locaux et habitants qui sont les premiers destinataires de ces politiques, ainsi que les usagers des services de mobilité qui seront développés demain.

    C’est pourquoi, dans les mois à venir, la communauté de communes proposera à chacun de contribuer au travers de différents dispositifs de participation. Cette démarche est d’ores et déjà engagée, avec la tenue de deux ateliers de la mobilité, organisés les 7 mars et 4 avril 2024 sur Anse et Oingt, afin de faire connaître les grands enseignements du diagnostic mobilité, et enjeux auxquels le Plan Local de Mobilité devra répondre.

     

    Focus sur les deux ateliers de la mobilité organisés les 7 mars et 4 avril 2024

    Vous avez été plus d’une centaine à participer à ces premiers ateliers de la mobilité. L’occasion de vous présenter les grands enseignements du diagnostic : les flux majoritaires, les lieux générant des déplacements, les habitudes de déplacements, l’état de l’offre de transport actuelle et future en corrélation avec les attentes exprimées, etc. Mais aussi de rappeler les grands enjeux en matière de mobilité, que la communauté de communes va devoir relever :

    1. Améliorer la performance du transport du réseau ferroviaire

    2. Améliorer le maillage territorial des transports en commun pour mieux desservir le territoire, notamment les pôles structurants

    3.  Favoriser l’utilisation du vélo en améliorant la sécurité des aménagements en augmentant leur nombre

    4. Faciliter l’utilisation du vélo pour rejoindre les transports en commun

    5. Encourager l’utilisation d’alternatives à la voiture solo : covoiturage et autopartage.

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    Le format des soirées prévoyait en seconde partie de faire travailler par atelier les participants afin d’identifier des axes d’amélioration, en s’appuyant sur son expérience usager. Sur la base d’une grande carte du territoire, faisant apparaître les lignes ferroviaires et les gares ainsi que les lignes de cars actuelles et à venir, les participants ont été amenés à répondre aux questions suivantes :

    1. Tracez les aménagements cyclables qui permettraient d’atteindre facilement les transports en commun et ceux qui vous semblent prioritaires

    2. Identifiez les lieux où il faudrait implanter des parcs multimodaux

    3. Listez les types de lieux où il est important d’implanter des stationnements vélos.

     

    L’occasion de relever, pour chacun des ateliers, des similitudes parmi les attentes et besoins exprimés :

    1. La nécessité de développer des aménagements cyclables en rabattement/diffusion sur les gares et arrêts de transports en commun structurants. En particulier pour les gares de Anse, Lozanne, les Ponts Tarrets, Saint-Germain-au-Mont-d’Or et Villefranche-sur-Saône. Mais aussi en liaison avec les centres-bourgs

    2. La nécessité de travailler à des liaisons cyclables au-delà des seules frontières administratives de la communauté de communes, avec les territoires voisins (la CCPA/ CAVBS/ CCDSV/ MDL)

    3. Des exigences en matière d’aménagements cyclables qui doivent être sécurisés, séparés de la voie centrale, continus, qualitatifs en matière de revêtements et efficaces en termes de temps de parcours

    4. Un besoin certain d’implantation de stationnements vélos : en gares et proches des arrêts de transports en commun, proches des commerces, pôles de services et en centres-bourgs, etc.

    5. La nécessité de créer des pôles multimodaux sur les axes structurants : les départementales D306 entre Villefranche-sur-Saône et Les Chères pour un rabattement sur Lyon ou Villefranche-sur-Saône, la D338 pour desservir la vallée de l’Azergues et permettre un rabattement sur Lozanne ou Lyon, la D38E pour assurer une liaison nord-sud, en rabattement sur Villefranche-sur-Saône

    6. La nécessité de développer une application de covoiturage cohérente à l’échelle du bassin rhodanien

    7.  Favoriser l’intermodalité en garantissant des interconnexions entre les trains et les cars.

     

    Et aussi de rappeler des spécificités propres au bassin de mobilité (est/ouest) :

    1. L’importance du nœud multimodal des Ponts Tarrets pour le versant ouest du territoire

    2. L’importance forte de la vallée de l’Azergues pour les réflexions de déplacements à l’échelle du versant ouest, notamment pour le développement de parcs relais ou pôles multimodaux

    3. La localité de Val d’Oingt comme lieu naturel de regroupement

    4. L’attractivité des gares de Anse et de Saint-Germain-au-Mont-d’Or pour le versant est du territoire.

    5. Un sentiment de proximité fort avec la Métropole de Lyon pour le versant est qui nécessite d’être renforcé par des services de transports en communs efficaces

    6. Une volonté de voir s’implanter des parcs multimodaux le long de la D306 pour rejoindre Lyon en covoiturage ou en rabattement sur les arrêts des lignes de car 115 ou 118.

     

    Ces premières rencontres initient le début de la démarche de concertation qui se poursuivre tout au long de l’élaboration du Plan Local de Mobilité (PLM), sous différents formats. Vous êtes donc invité.es à suivre régulièrement l’actualité de la communauté de communes afin de connaître les avancements de de PLM.

     

    FOCUS SUR LA PREMIÈRE RÉUNION CONSACRÉE À LA MOBILITÉ SUR LE SECTEUR EST DU TERRITOIRE